Ludovic, CCP1 Multiplier les végétaux en production horticole en mix digital et présentiel


CCP1 Titre Professionnel OPH
Production Horticole

Un parcours en mix digital et présentiel : Ludovic a suivi une formation à la carte !

[Interview réalisé en Juin 2024]

Pourquoi avez-vous choisi cette formation ?

J’ai opté pour le bloc de compétences CCP1, axé sur la multiplication des végétaux en production horticole, dans le cadre du diplôme Titre Professionnel Ouvrier de Production Horticole. Après avoir exploré plusieurs centres de formation professionnelle dans ce domaine, j’ai trouvé que le CNPH-Piverdière était le seul établissement à offrir une formation continue pour adultes qui s’adapte parfaitement à mes contraintes professionnelles, étant donné que je suis professeur au collège.

Pouvez-nous parler de votre expérience en tant qu’ancien stagiaire et de votre formation ?

Je suis très reconnaissant d’avoir pu bénéficier d’une formation à la carte, car mon intérêt se portait exclusivement sur le CCP1 du Titre Professionnel Ouvrier de Production Horticole, qui concerne les techniques de multiplication des végétaux. Cette formation m’a permis d’acquérir un vocabulaire spécialisé et de maîtriser des gestes professionnels essentiels. La durée de cette formation a posé un défi pour concilier les cours en présentiel avec mes engagements professionnels. Toutefois, grâce à l’organisation flexible du CNPH-Piverdière, qui a adapté les plannings à mes disponibilités, j’ai pu gérer ces deux engagements simultanément. Les formateurs, tous différents, ont facilité les échanges grâce à leur approche ouverte.

J’ai beaucoup apprécié de sortir du cadre de l’enseignement traditionnel pour interagir avec les autres stagiaires et les formateurs. Cela m’a conforté dans mon choix de m’orienter vers un milieu professionnel et travailler avec des classes de SEGPA. Un des points forts du centre de formation est son plateau technique impressionnant, avec une grande quantité de pieds-mères et la possibilité de travailler sur des productions réelles en quantités significatives.

Parlez-nous de votre situation professionnelle actuelle. Où travaillez-vous et quel est votre poste ?

Cette formation m’a permis d’inciter d’autres professeurs à se former à ces techniques et à développer des activités « nature » dans les collèges. Depuis janvier, j’occupe le poste de professeur d’« Espace Rural Environnement » auprès des SEGPA, incluant des groupes de quatrième et troisième. Mon rôle n’est pas de les préparer spécifiquement à devenir horticulteurs, bien que nous ayons des heures de pratiques professionnelles incluant l’horticulture, l’entretien des espaces verts et la création de jardins.

Avec les élèves, nous réalisons de nombreux semis, repiquages, rempotages et même des ventes au sein de l’établissement et avec des associations locales. De plus, nous produisons également des plantes aromatiques et des légumes (comme les épinards et la mâche) pour le plateau technique Hygiène Alimentation Services du collège. Un de nos objectifs principaux est de créer des stimulations extérieures, loin des écrans.

En quoi votre expérience au CNPH-Piverdière a-t-elle influencé votre choix de carrière ou vos objectifs professionnels dans le domaine de la production végétale ?

Mon expérience au CNPH-Piverdière a joué un rôle crucial dans l’orientation de ma carrière et dans la définition de mes objectifs professionnels dans le domaine de la production végétale. Durant ma formation, j’ai pu développer et mettre en œuvre des protocoles plus précis, notamment pour les semis : désinfection des contenants, étapes préparatoires avant les semis, étiquetage plus rigoureux, etc. Ces améliorations ont permis de rendre le processus de production plus efficace et ont favorisé l’autonomie des élèves dans la réalisation de ces tâches. En outre, cette formation m’a donné l’opportunité de réinvestir mes expériences agricoles passées, acquises lors de mes jobs étudiants, et de les intégrer dans un cadre professionnel plus structuré.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants/stagiaires actuels ou à ceux qui envisagent de suivre une formation similaire ?

Je conseillerais aux futurs stagiaires qui envisagent de suivre une formation similaire, de se passionner pour un projet en lien avec ce domaine et de s’engager pleinement dans leur parcours. Il est crucial de comprendre l’investissement personnel requis pour réussir et de maintenir une discipline rigoureuse tout au long de la formation, particulièrement pour les modules en distanciel.

Si vous aviez un dernier mot à nous dire…

J’ai beaucoup apprécié la formation et je suis très satisfait de mon parcours. Je ne regrette pas de m’être lancé dans cette aventure, car elle m’a permis de légitimer ma place au sein de mon établissement scolaire. Aujourd’hui, je me sens pleinement compétent pour gérer la production végétale avec les élèves et animer sereinement les cours d’« Espace Rural Environnement ».

J’aime particulièrement cette transition vers un rôle de formateur, qui me permet d’être perçu comme un collègue plutôt que comme un enseignant, et j’ai beaucoup apprécié pouvoir appliquer cette approche dans mon travail quotidien.

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